La contraception est un élément essentiel de la santé sexuelle et reproductive, offrant aux femmes et aux couples la liberté de décider s’ils veulent avoir des enfants et à quel moment. En Suisse, un pays réputé pour son système de santé de qualité, il est essentiel d’examiner les coûts associés à la contraception afin de garantir un accès équitable et abordable à tous. Cet article analysera les différents types de contraceptifs disponibles en Suisse, leurs coûts, les remboursements et les mesures prises pour rendre la contraception plus accessible. La contraception est-elle remboursée ?
Coûts des contraceptifs en Suisse
En Suisse, une variété de méthodes de contraception sont disponibles. Cela va des pilules contraceptives aux dispositifs intra-utérins (DIU) en passant par les implants contraceptifs et les préservatifs. Les coûts associés à chaque méthode peuvent varier en fonction de divers facteurs. Notamment le type de contraceptif, la marque et le mode d’administration.
Les pilules contraceptives sont l’une des méthodes les plus couramment utilisées. En Suisse, les coûts des pilules contraceptives peuvent varier en fonction de la marque et de la composition hormonale. Le prix peut aller de 15 à 50 francs suisses par mois. Les DIU et les implants contraceptifs, qui permettent une contraception à plus long terme, coutent entre 200 et 800 CHF.
Les coûts des préservatifs sont eux moins élevés. Les préservatifs masculins et féminins sont facilement disponibles dans les pharmacies, les supermarchés et les distributeurs automatiques. Les prix varient, mais on peut les trouver à partir de quelques francs suisses pour une boîte.
Remboursements et couverture d’assurance
En Suisse, le système de santé repose sur l’assurance maladie obligatoire (LAMal). Selon la LAMal, les méthodes de contraception ne sont pas prises en charge, mais certaines complémentaires les rembourses.
Les pilules contraceptives, stérilet, implanon, anneau vaginal et injection trimestriel sont dorénavant remboursés par une assurance complémentaire.
La contraception d’urgence, telle que la pilule du lendemain, n’est également pas remboursée par l’assurance de base. Cependant, certaines assurances complémentaires peuvent couvrir ces frais supplémentaires.
Accessibilité et initiatives pour réduire les coûts
Malgré la faible couverture d’assurance pour la contraception, certains cantons suisses proposent des programmes spéciaux. En particulier pour les jeunes, offrant une contraception gratuite ou à prix réduit aux personnes âgées de moins de 25 ans. De plus, des centres de santé sexuelle et reproductive, des cliniques spécialisées et des associations de planification familiale offrent des consultations et des méthodes contraceptives à des prix abordables ou gratuitement.
Conclusion
La LAMal n’a pas mis en place des mesures pour rendre la contraception plus accessible grâce à la couverture d’assurance. Seul solution, les assurances complémentaires ou des initiatives locales. Les coûts des contraceptifs peuvent varier en fonction du type et de la méthode utilisée, mais pas de remboursements de l’assurance de base, la contraception est généralement abordable pour la plupart des citoyens.
Pour conclure, des efforts supplémentaires peuvent être déployés pour garantir une accessibilité équitable à tous les types de contraception, en particulier pour les personnes aux revenus plus faibles. La sensibilisation à l’importance de la contraception et de l’éducation sexuelle sont également essentielles pour permettre aux individus de prendre des décisions éclairées concernant leur santé sexuelle et reproductive. N’hésitez pas et comparez les assurances complémentaires qui remboursent les méthodes de contraception.